Sur tout cela maintenant je voudrais
que descende la neige, lentement,
qu’elle se pose sur les choses tout au long du jour
– elle qui parle toujours à voix basse –
et qu’elle fasse le sommeil des graines,
d’être ainsi protégé, plus patient.
Et nous saurions que le soleil encore,
cependant, passe au-delà,
que, si elle se lasse, il redeviendra même un moment
visible, comme la bougie derrière son écran jauni.
Alors, je me ressouvviendrais de ce visage
qui demeure, lui aussi, derrière
la lente chute des cristaux humides,
qui change, avec ses yeux limpides ou en larmes,
impatiemment fidèles…
Et, caché par la neige,
de nouveau j’oserais louer leur clarté bleue.
Su tutto questo adesso vorrei
che la neve scendesse lenta
che sulle cose tutto il giorno si posasse
– lei che sempre parla a voce bassa –
che il sonno dei semi rendesse,
perché li protegge, più paziente.
E noi sapremmo intanto che
il sole ancora transita
che, se quella si stanca, anche solo un istante tornerà
a vedersi, candela dietro il suo schermo ingiallito.
Allora ricorderò questo viso
che abita, lui pure, dietro
il lento cadere dei cristalli umidi,
che cambia, gli occhi limpidi o in lacrime,
impazientemente fedeli…
Celato dalla neve,
di nuovo oserei lodare il loro azzurro candore.
Traduzione di Alessandra Nanna